Auvergne : SHEILA a mis le feu devant une salle comble

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Sheila a conquis le public bourbonnais… et d'ailleurs, venu l'ovationner chaleureusement samedi soir au Casino de Bourbon-l'Archambault.

Salle comble pour un événement festif marqué, ici comme ailleurs, par les événements tragiques que l'on sait. « Je suis Charlie » a-t-elle lancé, grave, au milieu de son spectacle, pour enchaîner par un message universel : « Il faut chanter pour être heureux. »

Accompagnée par ses choristes, Gilles Morvan, qui lui a composé quelques chansons, et Yves Martin, son compagnon à la scène comme dans la vie, qui lui en a composé beaucoup plus, Sheila a offert un pot-pourri de ses immenses succès, sans pourtant passer par la case « L'école est finie » !

 

Son spectacle, sous des éclairages rayonnants, est construit à l'image de sa carrière de cinquante ans : une première séquence française de « chansons yé-yé » entamée par « Vous, les copains… », et une large évocation de la période disco, sur des rythmes anglo-saxons. Et là, le beau Laurent, Lily (qui en a pété un bouton de sa veste pour dévoiler sa plastique !), Rosalie, orchestrés par Jean-Phi, le maître à danser du plateau, ont porté Sheila dans un épuisant ballet à la gloire de « Spacer » et compagnie.

Le public, sagement assis à l'entrée en scène, n'a pas beaucoup attendu avant de s'agglutiner au-devant de l'artiste, buvant ses gestes, reprenant ses paroles en choeur, photographiant, filmant ce moment de liesse populaire que la diva a entretenu par une chaleureuse et fraternelle relation.

« Petite fille de français moyen », la petite Annie aux couettes juvéniles est devenue, 650 chansons plus loin, la grande dame de la chanson populaire française que Bourbon accueillait samedi, par la voix de Sébastien Dupin, le directeur du Casino.

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